vendredi 15 août 2014

La nouvelle copine.

Je sais, je sais, ca fait un bout de temps que rien n'a été publié par ici. Mais on ne peut pas bosser, tricoter, dessiner, et traîner en même temps mes poulets, ca se saurait (et ca m'arrangerait bien..) !

Mais ce n'est pas l'objet de ce billet. Je viens vous annoncer qu'il y a du nouveau dans ma vie. Depuis peu, j'ai une nouvelle copine. Je vous laisse l'admirer. 

(Non, ce n'est pas la lampe.)

Son petit nom c'est Singer Tradition, Tradi pour les intimes <3


Elle a plein de boutons à tripoter dont je ne comprends pas toujours le sens, mais je gère le plus basique, point droit mon amour !



Offerte par la famille pour ma soeur et moi début juillet, j'apprends doucement à coudre toute seule comme une grande. L'apprentissage de la couture prend un peu le même chemin que mon apprentissage du tricot, d'abord la base avec quelques essais des différents points, et quand c'est (plus ou moins) assimilé, hop je me jette dans le grand bain pour un projet concret.
 M'imposer des défis et monter graduellement la difficulté me force à comprendre et à m'améliorer, ce que je trouve en plus beaucoup plus gratifiant de voir que oui, même après quelques temps de prise en main, on peut se confectionner quelque chose que l'on aurait du acheter dans le commerces quelques temps auparavant. (Dans ta face, petite fée Consommation !)
Et puis quitte à rêver, autant y aller à balle en bavant sur les Cami Dress, les Cambie Dress, et surtout, surtout, la Sureau...

Enfin pour celle-ci, avec un peu de concentration et d'attention, elle sera sur mon dos d'ici peu, héhé...!


samedi 10 mai 2014

Les pieds au chaud !

Me revoici après ma saga (AU MOINS) sur l'apprentissage du tricot, j'espère que vous avez tous réussi vos premières mailles et observé une minute de silence au monde merveilleux du tricot qui s'est ouvert à vous. 
Pendant ce temps-ci moi, j'ai tricoté. 





Alors comme beaucoup ont pu le remarquer (Notamment sur IG, ahem...), je suis à fond dans ma période chaussettes. Certains tricotent du châle, d'autres du pull à foison, mais moi, rien à faire, c'est la soquetas, et ce pour plusieurs aspects.

Premièrement, ce qui est chouette avec les chaussettes, c'est qu'avec un seul écheveau, on obtient une paire de son choix. Pour cette paire, j'ai utilisé de la Malabrigo Sock en coloris Candombe.
Depuis le temps que je la voyais chez Lil Weasel, j'ai fini par craquer à la fin de mes partiels, et je ne regrette pas du tout ! La couleur est une vraie dinguerie, j'ai eu l'impression de tricoter une de ces tâches d'huile ou d'essence qu'on voit parfois par terre quand il pleut...



Deuxièmement, ce qui est cool avec un projet aussi rapide, c'est que le panel de test de laines est quasi-infini ! Entre les grands noms de laines à chaussettes, les séries des filatures industrielles et des teinturier-e-s indés anglaises ou américaines, je crois que je n'aurai pas assez d'une vie pour toutes les tricoter... Mais je compte quand même vous inonder avec le peu que j'ai, éhéhéh...


Vanilla socks (trouvable sur Ravelry) - Malabrigo Sock

samedi 26 avril 2014

Le tricot, cette épopée... Suite et fin


Héhéhé coucou ! Ahem...



Ah ben voila, parfait : Après deux gros mois passés loin du blog (allez y, faites moi les gros yeux !), je reviens pour clore ma série sur les bases du tricot. 

Maintenant que vous avez des aiguilles qui tricotent vite et une pelote de votre fibre préférée, on va passer aux choses sérieuses : L'apprentissage !

Alors évidemment, ça va se passer à base de vidéos Youtube, et c'est dans cette situation que je mesure la chance d'avoir pu apprendre avec ma tante y'a de ça bien 5 ou 6 ans. Avoir quelqu'un de disponible à qui poser un milliard de questions (au moins), c'est royal, mais disons qu'avec la profusion de vidéos différentes qui affluent sur le plateforme quasi-tous les jours, on trouve rapidement ce que l'on cherche sans trop de soucis.

(Je précise que les vidéos ci-dessous sont une sélection, il n'y a pas qu'une seule façon de faire, si ca ne vous convient pas, libre à vous d'aller chercher d'autres techniques ;) )

- Monter ses mailles -


- Point mousse -


- Rabattre ses mailles -


(Juste avec ces 3 vidéos, vous pouvez vous lancer et faire des réalisations, bravo champion !)

- Point Jersey -

Voila en très très gros les bases du tricot, vous avez les clés en main pour réussir vos premiers rangs et vous amuser un peu à découvrir mon passe-temps préféré. Une fois que vous serez un poil plus à l'aise, vous verrez les possibilités qui s'offrent à vous...

Et rien que pour toi lecteur aux yeux tous secs, quelques idées de projets plus-fastoche-tu-meurs :

- Une couverture à carrés
- Un head-band tressé
- Des mitaines 
- Une grosse écharpe
- Un petit châle
etc etc...

A vous de jouer maintenant !

vendredi 14 février 2014

Le tricot, cette épopée... Episode 2

Tel le Terminator décidé, je reviens poursuivre ma série sur les bases du tricot. J'espère que mes conseils de l'article précédent ont pu vous aider à trouver vos aiguilles de l'amouuuw, que ce soit chez votre mémé ou chez votre dealer de pelotes officiel.
(En tous cas moi je le redis : Knit pro symfonie, JTM <3) 

EPISODE 2 - LA FIBRE.

Alors là mes ptits potes, laissez moi vous dire quelque chose de clair : Une fois que vous commencez à acheter vos premières pelotes, vous êtes foutus, et je pèse mes mots. J'ai commencé avec deux trois pelotes pour apprendre, et à force de récup' ici et là, d'achats coup-de-coeur, et autres restes de projets rondement menés, je me retrouve avec un placard blindé de sacs remplis à ras bords. Et je continue d'acheter parce qu'évidemment, je n'en ai JAMAIS assez.

Pour toi novice, je me suis plongée dans ledit placard pour te montrer les différents types de pelotes auxquelles tu seras éventuellement (SUREMENT) confronté-e.


La pelote "basique"
(Charly de Phildar coloris mirabelle, 100% acrylique. La pelote premier prix de l'enseigne. Déclinée en 12 coloris.)

C'est le genre de pelote que l'on trouve un peu partout dans les commerces. Souvent composée de fibres d'acrylique, on en trouve aussi avec des mélanges de matières nobles (laine peignée, alpaga, mohair...) pour des prix allant de moins d'un euro à 5 ou 6€. Elle est bien souvent conditionnée en pelotes de 50g, bien qu'on en trouve de plus en plus en pelotes de 100g pour réaliser des projets plus conséquents d'un seul tenant.


L'écheveau
(Cascade 220 coloris n° 9459, 100% laine péruvienne. Déclinée en tant de coloris que c'en est limite indécent.)

L'écheveau est bien souvent composé de matières exclusivement naturelles, comme la Cascade 220 qui est entièrement composée de laine. On trouve des écheveaux de différents poids, mais ils sont généralement conditionnés en boudins de 100g.
 Pour quelqu'un qui débute, cette façon de conditionner la laine peut paraître un peu déconcertante : Tandis que pour la pelote "traditionnelle" on tire l'intérieur de la pelote pour tricoter sans à-coups, là il faut mettre soi-même en forme la pelote, soit avec un dévidoir et un bobinoir, soit à la main avec quelqu'un de dévoué... ou un dossier de chaise. (Pour moi, c'est l'option 2, j'ai pas encore tout l'attirail...)


Exemple de la pelote maison.

Si jamais la folie de la pelote vous prend, il faut savoir que c'est bien souvent sous cette forme que les vendeurs de laine artisanale conditionnent leurs fibres, car c'est de cette façon qu'on voit le mieux la couleur de la laine et ses déclinaisons (Me semble-t-il.).
 De mon expérience perso, j'ai constaté que les écheveaux se vendent chez des vendeurs de laine / merceries un peu calées sur le sujet, tant sur Internet qu'en boutique. La mercière de ma ville ne vend qu'une sélection assez restreinte de la collection de pelotes de chez Bergère de France, et si je veux quelque chose d'une qualité supérieure, je dois aller sur Paris ( Pour le coup, c'était Lil Weasel, mais il y a aussi Les Petits Points Parisiens, L'Oisivethé, et surement d'autres que je ne connais pas... ). Etsy offre également un belle sélection de laines indies teintes à la main pour des prix assez larges. 





L'hybride écheveau-pelote aplatie.
(Pas d'étiquette, mais en comparaison à d'autres pelotes, il me semble que ce soir du mohair..)

Concrètement, je ne sais pas vraiment comment s'appelle ce genre de pelote, mais j'ai remarqué que bien souvent elles étaient composées de mohair. Hasard ou parti-pris, je ne saurais peut-être jamais, tant ces pelotes sont rares à trouver de nos jours, toutes celles que j'ai viennent d'une récup. Par conséquent, ce sont souvent des pelotes orphelines, mais ont un métrage important, elles peuvent servir à rajouter un effet mousseux à une laine plus sèche, par exemple, ou pour un ouvrage en dentelle. (Bonjour les erreurs à détricoter là dedans...!)
Pour ce qui est de la fibre en elle même, je pense qu'on peut tricoter un peu tout et n'importe quoi. Poils de chat, de chien, d'autres bestioles plus conventionnelles, cheveux... Les Internets nous ont offert un florilège d'ouvrages tous plus weird les uns que les autres. Mais quand on débute, même crédo que pour les aiguilles : on choisit quelque chose d'agréable, qui donne envie d'attaquer et d'apprendre, et qui corresponde aux aiguilles choisies (du moins dans un premier temps, après vous ferez ce que vous voulez avec hein, personne ne sera sur votre dos, promis !).

 Je vois beaucoup de gens se forcer à démarrer avec de l'acrylique, simplement parce qu'ils n'ont pas envie de "gâcher" de la laine. si une jolie laine vous fait envie, lancez vous, justement ca vous donnera envie de bien faire et vous prendrez confiance en vous.

D'ici au prochain article, je vous donne comme devoir d'aller écumer les merceries, vendeurs de laine, et autres sites internets pour trouver le Saint Graal avec lequel vous monterez vos premières mailles, c'est pas super ?
(Rhololo, trop dur comme consigne, quoi... !)
Et en ce jour de Saint Valentin, je vous laisse avec Ryan Gosling, j'ai cru comprendre qu'il provoquait chez la plupart des gens des réactions incontrôlables.


vendredi 7 février 2014

Le tricot, cette épopée...


Quand j'ai annoncé à mes copains 2.0 et mes copains de la vraie vie que je me lançais dans un blog de tricot, les réactions étaient relativement semblables :

"Ah mais tu tricotes ? C'est trop cool, j'aimerais trop savoir en faire !"
"Oh la la, le tricot c'est cool, mais ca m'a l'air vachement dur quand même..."
"Ah mais ca intéresse des gens, le tricot ? Parce que c'est un truc de mémé, ça."
(Petits cons.)

Alors je me suis dit, dans ma grande bonté et le partage de mon savoir à autrui (ahem), que j'allais faire une série d'articles tutos pour vous, les contrarié(e)s de l'aiguille.
 On part sur une base de trois articles, on va donner dans le digeste et la simplicité, ca va être décontractang amusang, vous allez voir.


EPISODE UN - LE MATERIEL.


Ben ouais, pour pouvoir tricoter et surtout pour pouvoir bien débuter, il faut du matériel, et pas n'importe quoi.

Avant même de mettre pied dans un magasin de laine ou dans une mercerie, on garde à l'idée que dans tout domaine où l'on est novice - en l'occurrence le tricot mes petits chats - les premiers pas sont toujours incertains. Alors histoire de partir du bon pied, on essaie de rester dans quelque chose de ludique, vers lequel on a envie d'aller. (Manquerait plus que ce soit chiant.)

Une fois devant toutes les aiguilles, qu'est ce qu'on fait ?

-La taille-
Pour une première prise en main, on optera pour quelque chose de gratifiant, donc toutes les aiguilles en dessous du 4,5 / 5, on OUBLIE. Deux amies qui débutent ont attaqué direct avec des aiguilles de 3mm de diamètre, sachez qu'elles en chient un peu là. Même moi j'ai attaqué avec du 3,5 pour faire un loooongue écharpe, et depuis, je les fuis comme la peste, impossible de travailler avec tellement ca me gave.

-La matière des aiguilles-
Là, on a le choix entre plusieurs matières, elles se valent toutes à quelques exceptions près, mais ca reste des choix personnels. J'ai une préférence pour celles en bois ou en bambou, elles n'ont pas cette sensation de froid, me sont légères et ont une bonne glisse (détail important à mes yeux !). Mais j'ai aussi des aiguilles en fer et en plastique dans mon arsenal, et il existe des aiguilles en matières un peu plus insolites, comme de l'os ou des bois précieux.

-Circulaires ou droites ?-
Aaah, cette grande question. Les circulaires peuvent effrayer les débutants à cause du "fil" qui relie les deux aiguilles et provoquent toujours la même question : "MAIS COMMENT CA FONCTIONNE ?"
Après des années d'expérience de tricot, j'ai fait mon choix : Circulaires for the win.
En plus d'être pratiques (On peut y caser BEAUCOUP de mailles) et moins encombrantes (Notamment dans le métro, car oui, je suis une tricoteuse tout terrain), elles sont de vraies petits couteaux suisses. Si jamais le tricot en rond et sans coutures vous botte d'avance, optez pour des circulaires directement, ca vous fera d'une pierre deux coups, et vous n'aurez pas à réinvestir dans une paire d'une taille que vous avez déjà en droites. (Ca marche de la même façon.)
Mais j'ai aussi déjà entendu que certaines personnes n'arrivaient pas à se faire aux circulaires, car elles avaient appris à tricoter avec l'aiguille sous le bras. Là encore, sauf si vous avez un projet en rond/sans couture sur le feu, le choix des aiguilles reste avant tout guidé par vos habitudes et votre posture de tricot.

Mais pour s'outiller, il existe des alternatives à moindre coût :
- Les brocantes sont les lieux propices pour trouver de quoi tricoter. Aiguilles, pelotes, catalogues, on y trouve souvent de tout. Pensez y si vous voulez trouver vos premières aiguilles !
(Souvent du plastique / du fer)

-Emmaus / Le Bon Coin : Même principe que pour la brocante, ce sont des lieux auquel il est toujours utile de penser, on y trouve souvent de belles surprises.

-Votre famille (eh oui !) : Si comme moi vous êtes nés dans une famille au lourd passif tricotesque, il est fort probable de trouver des aiguilles dans les caisses / malles / caves / greniers de vos grand-mères tentes ou autres cousines. En plus de vous équiper, ca fera l'occasion d'une visite et de raviver des souvenirs de famille. Et p'tet même l'occasion rêvée d'apprendre à monter vos premières mailles.

Quand est-ce que vous vous y mettez, alors ?



dimanche 19 janvier 2014

La légende de la chaussette.

Dès qu'on commence le tricot, on visualise toutes les possibilités qui s'offrent à nous. Des pulls par milliers, autant d'écharpes que d'hivers vécus ou à venir, des bonnets à en perdre la tête (ohohoh), assez de gants et de mitaines pour au moins deux ou trois Kali, et j'en passe... Mais il y a une pièce qui pour beaucoup est considérée comme la pièce ultime. L''achievement' du tricoteur / de la tricoteuse. Autour duquel des mythes et des légendes se sont créées...



                                                   La chaussette.


Bon alors oui, dit comme ça, ca paraît anodin, mais les vrai(e)s savent. Et pourtant, cette montagne dite infranchissable, ben je l'ai passée. Du pipi d'chat, les doigts dans le nez. Je ne sais pas vraiment ce qui nous effraie, mais on nous la mystifie comme était super dure à réaliser, et quand on va pas chercher plus loin que le bout de son nez, on reste persuadé qu'on y arrivera jamais, et qu'on est destiné à baver devant les jolis modèles de Ravelry. Et justement, sur Ravelry, à force d'y traîner et d'étoffer ma librairie, je suis tombée sur un modèle super fastoche, Rye, sorti de cette collection de Tin Can Knits.


Un visuel simple mais efficace, du jersey et du point mousse, le tout en 3.5 = pipi d'chat (encore une fois)

Alors devant autant de facilité, j'imprime le modèle ( qui a le bon goût d'être gratuit ), et je lis les instructions. Elles sont claires, nettes, et illustrées, de façon à comprendre ce que l'on fait, et en plus, de nombreux tutos sont présents sur le site de Tin Can Knits pour appréhender les techniques un peu compliquées qu'on va devoir surmonter (tricoter avec des aiguilles double-pointes, le heel flap et le heel turn, le grafting).
 Comme pas mal de monde, je flippais surtout par rapport au talon. Au final, c'est si bien expliqué que j'ai fini ma paire de chaussettes en une semaine chrono, pile poil pour fêter la nouvelle année avec.



 Mais quelqu'un louchait dessus depuis le début (ma mère, pour ne pas la nommer), du coup ca a fini en cadeau de Noël supplémentaire pour elle, pour sa plus grande joie. (tu m'étonnes.)

Pas grave, les miennes arrivent... Cette fois-ci, je corse un peu les choses : Aiguilles 2.5 (SI PETIIIT), et pas avec n'importe quoi, de la Cascade Heritage (75% mérino, 25% nylon pour la solidité) shoppée chez Lil Weasel.



Et grâce à Instagram, j'ai découvert pas mal de blogueuses tricot, dont Fille d'Hiver qui nous parle de son expérience chaussettes dans ce post sur son blog.

Paré(e)s pour affronter la chaussette, maintenant ?

mercredi 15 janvier 2014

De l'échec d'un ouvrage.

Se lancer dans un projet tricot, c'est une grosse implication, surtout quand le projet en question est destiné à être porté. On hésite pendant des heures sur le modèle, on prend de le temps de choisir sa laine, on passe des heures à choisir les boutons... et c'est parti. On s'y met à fond, en le regardant grandir sous nos yeux et en s'imaginant déjà courir dans une prairie verdoyante avec le fameux sur le dos.
Mais parfois, ca rate. 


Début janvier, j'ai voulu me remettre au tricot. Mon stock me prenant de plus en plus de place, je me suis dit qu'en me prévoyant une sorte de challenge mensuel, ce serait une bonne occasion de le faire réduire. J'ai donc opté pour ce gilet, Caramel, d'Isabell Kraemer.


                          

D'apparence assez basique, une construction en top-down, pas de couture, ca roule tout seul, le tout dans une laine assez chaude pour être porté dès maintenant. (Signal de Phildar, 85% acrylique 15% laine peignée, discontinuée)

Mais allez comprendre pourquoi, rien n'a été. J'ai surement du mal suivre les instructions, mais toujours est-il que plus je me rapprochais de la séparation des manches, plus mon compte de mailles était irrégulier. J'ai eu beau compter au moins un milliard de fois, rien à faire, mon Caramel était mal foutu. Trop de mailles pour le premier devant, une différence de 10 mailles entre les deux manches... un bordel impraticable pour la suite, à moins qu'on ne veuille ressembler à Pierre dans le Père Noël est une ordure.



Du coup, retour à la case départ, on détricote tout ça en pleurant les heures passées dessus, on fait son deuil, et on essaie de repartir sur un autre projet. Sachez le, le tricot peut atteindre votre santé mentale, demandez à qui vous voudrez. 




mardi 14 janvier 2014

Le commencement.


Bonjour à tous ! 

J'attaque un nouveau blog, encore.

Certains me connaissent peut être déja, je suis la "taulière" de ce blog, Le 37 du mois. Il est dédié à mes illustrations, mes notes et mes BD. C'est pour cette raison que je m'ouvre un nouvel espace, cette fois ci plus libre, mais axé premièrement sur une de mes occupations depuis un bon moment maintenant, le tricot. 

Alors évidemment, que ce soit sur internet ou dans la vraie vie, dès que je me mets à dire que je tricote, les gens se disent que ce doit être une blague, que c'est un passe-temps de mémé grabataire, entourée de ses chats, le tout au coin du feu.
 Premièrement, il n'est pas nécessaire d'avoir plus de 60 ans pour s'adonner à cette occupation, et deuxièmement, le port de l'utérus n'est pas requis pour pouvoir tricoter, mais j'en parlerai plus tard.

En tous cas, j'espère que ce blog vous plaira autant qu'à moi, qu'il vous montrera que non, le tricot n'est pas mort et même bien vivant, et n'hésitez pas à commenter ! 

Aliénor