dimanche 19 janvier 2014

La légende de la chaussette.

Dès qu'on commence le tricot, on visualise toutes les possibilités qui s'offrent à nous. Des pulls par milliers, autant d'écharpes que d'hivers vécus ou à venir, des bonnets à en perdre la tête (ohohoh), assez de gants et de mitaines pour au moins deux ou trois Kali, et j'en passe... Mais il y a une pièce qui pour beaucoup est considérée comme la pièce ultime. L''achievement' du tricoteur / de la tricoteuse. Autour duquel des mythes et des légendes se sont créées...



                                                   La chaussette.


Bon alors oui, dit comme ça, ca paraît anodin, mais les vrai(e)s savent. Et pourtant, cette montagne dite infranchissable, ben je l'ai passée. Du pipi d'chat, les doigts dans le nez. Je ne sais pas vraiment ce qui nous effraie, mais on nous la mystifie comme était super dure à réaliser, et quand on va pas chercher plus loin que le bout de son nez, on reste persuadé qu'on y arrivera jamais, et qu'on est destiné à baver devant les jolis modèles de Ravelry. Et justement, sur Ravelry, à force d'y traîner et d'étoffer ma librairie, je suis tombée sur un modèle super fastoche, Rye, sorti de cette collection de Tin Can Knits.


Un visuel simple mais efficace, du jersey et du point mousse, le tout en 3.5 = pipi d'chat (encore une fois)

Alors devant autant de facilité, j'imprime le modèle ( qui a le bon goût d'être gratuit ), et je lis les instructions. Elles sont claires, nettes, et illustrées, de façon à comprendre ce que l'on fait, et en plus, de nombreux tutos sont présents sur le site de Tin Can Knits pour appréhender les techniques un peu compliquées qu'on va devoir surmonter (tricoter avec des aiguilles double-pointes, le heel flap et le heel turn, le grafting).
 Comme pas mal de monde, je flippais surtout par rapport au talon. Au final, c'est si bien expliqué que j'ai fini ma paire de chaussettes en une semaine chrono, pile poil pour fêter la nouvelle année avec.



 Mais quelqu'un louchait dessus depuis le début (ma mère, pour ne pas la nommer), du coup ca a fini en cadeau de Noël supplémentaire pour elle, pour sa plus grande joie. (tu m'étonnes.)

Pas grave, les miennes arrivent... Cette fois-ci, je corse un peu les choses : Aiguilles 2.5 (SI PETIIIT), et pas avec n'importe quoi, de la Cascade Heritage (75% mérino, 25% nylon pour la solidité) shoppée chez Lil Weasel.



Et grâce à Instagram, j'ai découvert pas mal de blogueuses tricot, dont Fille d'Hiver qui nous parle de son expérience chaussettes dans ce post sur son blog.

Paré(e)s pour affronter la chaussette, maintenant ?

mercredi 15 janvier 2014

De l'échec d'un ouvrage.

Se lancer dans un projet tricot, c'est une grosse implication, surtout quand le projet en question est destiné à être porté. On hésite pendant des heures sur le modèle, on prend de le temps de choisir sa laine, on passe des heures à choisir les boutons... et c'est parti. On s'y met à fond, en le regardant grandir sous nos yeux et en s'imaginant déjà courir dans une prairie verdoyante avec le fameux sur le dos.
Mais parfois, ca rate. 


Début janvier, j'ai voulu me remettre au tricot. Mon stock me prenant de plus en plus de place, je me suis dit qu'en me prévoyant une sorte de challenge mensuel, ce serait une bonne occasion de le faire réduire. J'ai donc opté pour ce gilet, Caramel, d'Isabell Kraemer.


                          

D'apparence assez basique, une construction en top-down, pas de couture, ca roule tout seul, le tout dans une laine assez chaude pour être porté dès maintenant. (Signal de Phildar, 85% acrylique 15% laine peignée, discontinuée)

Mais allez comprendre pourquoi, rien n'a été. J'ai surement du mal suivre les instructions, mais toujours est-il que plus je me rapprochais de la séparation des manches, plus mon compte de mailles était irrégulier. J'ai eu beau compter au moins un milliard de fois, rien à faire, mon Caramel était mal foutu. Trop de mailles pour le premier devant, une différence de 10 mailles entre les deux manches... un bordel impraticable pour la suite, à moins qu'on ne veuille ressembler à Pierre dans le Père Noël est une ordure.



Du coup, retour à la case départ, on détricote tout ça en pleurant les heures passées dessus, on fait son deuil, et on essaie de repartir sur un autre projet. Sachez le, le tricot peut atteindre votre santé mentale, demandez à qui vous voudrez. 




mardi 14 janvier 2014

Le commencement.


Bonjour à tous ! 

J'attaque un nouveau blog, encore.

Certains me connaissent peut être déja, je suis la "taulière" de ce blog, Le 37 du mois. Il est dédié à mes illustrations, mes notes et mes BD. C'est pour cette raison que je m'ouvre un nouvel espace, cette fois ci plus libre, mais axé premièrement sur une de mes occupations depuis un bon moment maintenant, le tricot. 

Alors évidemment, que ce soit sur internet ou dans la vraie vie, dès que je me mets à dire que je tricote, les gens se disent que ce doit être une blague, que c'est un passe-temps de mémé grabataire, entourée de ses chats, le tout au coin du feu.
 Premièrement, il n'est pas nécessaire d'avoir plus de 60 ans pour s'adonner à cette occupation, et deuxièmement, le port de l'utérus n'est pas requis pour pouvoir tricoter, mais j'en parlerai plus tard.

En tous cas, j'espère que ce blog vous plaira autant qu'à moi, qu'il vous montrera que non, le tricot n'est pas mort et même bien vivant, et n'hésitez pas à commenter ! 

Aliénor